Six volcans menaçants à surveiller en 2018

vendredi 12 janvier 2018

Sur Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants entrent en activité... Quels sont les volcans les plus à surveiller en 2018 ?

Fin 2017, le mont Agung a beaucoup fait parler de lui. Situé à Bali, ce volcan a en effet montré des signes d'activité laissant craindre une éruption imminente. Il a ainsi provoqué l'évacuation des populations les plus menacées qui vivent à ses pieds. Alors, y a-t-il d'autres volcans comme lui dont il faut s'inquiéter ? La réponse est oui, bien sûr. Notre planète compte des centaines de volcans, dont un certain nombre reste encore à découvrir au fond des océans...

Ne serait-ce qu'en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 « ont déclenché des alertes pour cause d'activité sismique plus intense que la normale, de déformation du sol ou d'émissions de gaz », écrivent trois spécialistes dans un article sur les volcans à surveiller en 2018. Ils ajoutent qu'entre 14 et 27 volcans sont entrés en éruption dans le monde chaque semaine l'année dernière. Heureusement, pour beaucoup d'entre eux, ce sont de gentilles effusions ou de petites explosions (ou des modérées). Rien à voir avec l'éruption du mont Tambora en 1815, toujours en Indonésie, considérée comme la plus puissante de l'histoire récente.

Et, même si celle-ci fit plus de 92.000 morts et eut un impact sur le climat, elle « ne fait pas le poids comparée aux superéruptions intervenues dans le passé géologique » rappellent les chercheurs. La plus redoutable de ces 25 derniers millions d'années fut celle du Toba, un supervolcan de Sumatra entré en éruption il y a 74.000 ans. Mais Ralf Gertisser (université de Keele), Katie Preece (université de Glasgow) et Sylvain Charbonnier (université de Floride du Sud) se veulent rassurants : « Il y a peu de chance qu'une catastrophe similaire se reproduise de sitôt ».

L'univers contiendrait bien plus d'étoiles massives que prévu

mercredi 10 janvier 2018



Dans la nébuleuse de la Tarentule, un groupe d'astrophysiciens a eu une surprise : la proportion d'étoiles massives de cette pouponnière stellaire est étonnamment élevée. Ce qui impliquerait de revoir à la hausse la quantité de supernovae et de trous noirs massifs.

Étoiles et galaxies sont liées par des relations complexes, à l'image de celle des cellules à l'organisme entier. Les étoiles naissent en effet dans le milieu gazeux des galaxies qu'elles font chimiquement évoluer en retour, notamment lorsqu'elles explosent en supernovae, ce qui produit des conditions plus favorables à la naissance de nouvelles étoiles.

Le souffle du rayonnement des étoiles fait lui aussi évoluer la formation de nouveaux soleils ainsi que les molécules et les poussières des nuages interstellaires. Ce souffle a probablement joué aussi un rôle lors des premières centaines de millions d'années du cosmos observable quand sont nées les premières étoiles. On pense qu'elles étaient très massives, au moins de l'ordre de 100 masses solaires, et que leur rayonnement a contribué à re-ioniser la matière devenue neutre au moment de l'émission du rayonnement fossile, faisant sortir le Cosmos de la période des Âges Sombres au cours de la Renaissance cosmique. Enfin, ces astres ont produit les premiers noyaux d'oxygène, de carbone et d'azote. La naissance des étoiles massives est donc une clé pour comprendre l'évolution de l'Univers du Big Bang au vivant.